Avoir le 6ème sens, c’est pour beaucoup d’entre vous, exceptionnel, pourtant dès lors que l’on prend conscience de son existence, vous conviendrez qu’il n’y a rien de « magique » dans cet état de fait. Mais pour comprendre comment il fonctionne, encore faut-il en connaître les « symptômes ». Certaines personnes ont les capacités de le percevoir très tôt dans leur vie, d’autres au contraire, le ressentiront tardivement et souvent suite à un choc émotionnel (tel une rupture ou un deuil). On ne pourrait généraliser la façon dont le don de voyance se déclare, parce que chacun possède ses propres aptitudes. 

Mais la plupart décrivent les mêmes sensations et émois. Ce qui fera la différence, c’est la qualité du don de médiumnité, l’ouverture d’esprit du médium, son aptitude à savoir « s’écouter », voir les signes qui lui sont placés sur sa route. Une fois le don de voyance reconnu, il est important d’en connaître son sens, la raison pour laquelle vous en êtes doté.

« C’est enfant que j’ai commencé à me poser de réelles questions sur ce que j’étais vraiment. Perçue comme une adolescente très mature, j’étais souvent confrontée aux confidences de mes amis et généralement ces secrets reflétaient des soucis, des tristesses ou encore des malheurs que ces copains vivaient. Mon devoir profond incarnait l’évidence de leur trouver des solutions, de les conseiller pour qu’ils aillent mieux. Ces conseils contenaient autant de logique que de prédictions puisque continuellement on me rapportait « les récoltes » du fruit de mes idées. Les solutions étaient bel et bien trouvées voire, et c’est de là que partait le trouble, tout se passait tel que je l’avais soi-disant « imaginé » ou « projeté ».  En grandissant le « trouble » s’est aménagé une autre place au fond de moi, je ressentais les émotions et sentiments des autres. Il suffisait qu’une personne soit triste ou malade pour que le mal-être devienne mien et que j’eusse les ressentis des symptômes ou peines sans comprendre d’où venaient ces (mes)  torpeurs. Longtemps je me suis crue mal dans ma peau sans saisir pourquoi, jusqu’au jour où, lors d’une discussion avec un proche, j’apprenais qu’il existe une faculté chez l’Homme (et les animaux) s’appelant l’empathie. On associa ainsi ces émotions et sentiments que j’éprouvais à l’empathie. Mais l’empathie fait appel à notre conscient. IL faut être informé d’une émotion, d’un sentiment pour le comprendre, le ressentir. Pour ma part, c’était bien plus complexe, puisque je ressentais ces sentiments sans savoir qu’une personne proche pouvait les ressentir elle-même. Les années passant, les ressentis se profilaient sur le futur. Instinctivement, je posais des mots sur ces sensations.  « Je pré-voyais ». Aujourd’hui consciente et dotée d’une expérience en années et pratique, je sais définir mes facultés. Il s’agit d’un don de médiumnité (ou don de voyance si vous préférez). Je sais faire la différence entre un état d’esprit dans lequel je peux me retrouver et un état d’âme. Etat d’âme qui souvent bouleverse certaines logiques en rendant évidents, des aspects irréels. »

Cette voyante nous dépeint ici un exemple lors duquel, le don de voyance se manifeste dans les premiers temps, en l’occurrence dans l’enfance. Plus on avance dans l’âge, dans l’expérience, plus c’est facile de réaliser que les émotions ressenties ne sont pas nécessairement « logiques » ou dites « normales ».

Les signes et manifestations d’un don de voyance

  • La « petite voix » qui peut facilement s’apparenter à une impression de se parler à soi-même. Cette dernière a communément pour mission de vous prévenir d’un danger. De vous mettre en garde face à une personne par exemple. D’autres sont parfois avertis d’un décès. C’est cette même petite voix qui nous invitera à prendre tel chemin plutôt qu’un autre. On pourrait dire qu’elle est l’outil du destin, des entités pour communiquer simplement avec nous. Qui n’a pas un jour vécu un évènement marquant en se disant que le destin y était pour beaucoup ? Une rencontre fortuite par exemple, alors que rien ne justifiait notre présence à cet endroit ce jour-là ?
  • Sentiments étranges, frissons, émotions qui ne sont pas propre au médium. Cela peut passer par des angoisses, un sentiment de peur, de colère, de bonheur, de douleur  (etc.). Généralement cela intervient en présence d’une autre personne, dans un lieu, ou en touchant un objet. En présence d’une personne malade, on peut ressentir le mal de la maladie. Les épaules peuvent s’alourdir, tel un poids que l’on porte sur les épaules. Il peut arriver que le médium aille jusqu’au malaise selon l’intensité de son don de médiumnité et du mal ressenti.
  • Une impression de ne pas être seul, se sentir observé. Discerner une présence sans pour autant voir ou entendre quoique ce soit. Sauf pour les médiums confirmés, qui verront distinctement des ectoplasmes, entendront clairement des voix, des bruits.  
  • Selon si le médium possède un don de clairvoyance, il peut prédire, prévoir ce qui arrivera à une personne, son entourage. N’ayant aucun signe apparent qui puisse l’aiguiller, forcément il ne saura pas dire pourquoi ni comment il sait ça, mais c’est une sorte de « conviction ». Bien sûr, la prédiction se vérifie alors plus tard. Là le don se manifeste par l’inspiration. Le processus sera le même pour la « transmission de pensée ». Ne vous est-il jamais arrivé de penser à une personne  que vous n’avez plus vue depuis longtemps et en avoir des nouvelles peu de temps après ?
  • Certaines personnes verront leur don de voyance se manifester par des rêves. Ce qu’on appelle communément des rêves prémonitoires, que l’on peut faire en dormant ou parfois en état de somnolence éveillée. Ces rêves se traduisent soit par des flashs, des scènes que l’on vit, soit par des symboles que l’on décrypte par la suite. 

La science a du mal autant à expliquer qu’à approuver la médiumnité, nos facultés extrasensorielles. Même si on doit bien reconnaître que certains spécialistes se penchent sur le sujet et continuent d’exploiter le « pouvoir » de certains médiums qui pratiquent la parapsychologie. Il n’est  pas rare que les symptômes du 6ème sens soient apparentés à de la schizophrénie.

Certes nous ne remettons pas en cause cette maladie qui relève de la psychiatrie, mais nous attirons tout de même l’attention sur fait qu’il existe bien des éléments qui échappent à la science et au plus rationnels d’entre nous. Pour déterminer s’il s’agit d’une maladie ou d’un don de voyance, nous vous invitons à noter tout ce que vous vivez et de vérifier si ce que vous ressentez a un sens concret dans votre réalité. Parce que le 6ème sens ne se joue pas de nous, seuls notre cerveau, notre conscience, et notre inconscient ont la possibilité d’intervenir et de fausser bien des donnes. Il est important d’apprendre à gérer son don de voyance. 

Cela passe par savoir comment il fonctionne (pour ce faire, notez tout ce que vous ressentez, vos rêves, vos pressentiments etc.). Analysez quand il intervient, à quel moment il est plus ou moins fort. Et dites-vous que vous pouvez gérer son intervention dans votre quotidien. Il n’est pas toujours facile de vivre avec un don de médiumnité et nous devons rester libres de ce que nous vivons. Il est à noter que le médium dégage une énergie (l’aura) qui lui vaut d’attirer souvent les personnes qui ont des soucis, les âmes en peine.

Photo by Eunice Lituañas on Unsplash