Que vous soyez passé par un événement traumatisant, ou que vous ayez peur d’un futur plus ou moins proche, il y a forcément un moment dans la vie où on ressent une forte tentation par le fait d’aller consulter un voyant et de faire appel à ses dons divinatoires pour se rassurer. Dans cet article, nous allons justement parler des cabinets de voyance, que vous soyez client ou que vous soyez vous-même à la recherche d’informations pour ouvrir un de ces cabinets, vous aurez en main toutes les informations nécessaires.

Que fait-on dans un cabinet de voyance ?

Le but en allant dans un cabinet de voyance est de pouvoir parler avec une personne ayant certains dons, qui vous permettront de renouer avec certains événements de votre passé, de voir plus clair dans le présent dans lequel vous vivez, ou de prendre de bonnes décisions pour le futur. Certains voyants ont un don de clairvoyance et travaillent donc sans support, en se contentant d’écouter des sons ou de voir des flashs (voyance pure). Tandis que d’autres préfèrent plutôt utiliser des supports (arts divinatoires), il y a par exemple :

Généralement, il vaut toujours mieux aller dans un cabinet pour une séance de voyance. Ainsi, le praticien aura souvent un meilleur ressenti, pourra faire de la chiromancie, lire dans le fond de votre tasse de café, et vous pourrez vous-même intervenir dans le choix et le tirage des cartes de tarot dans la cartomancie par exemple.

Comment savoir si c’est un bon cabinet de voyance ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’un voyant n’est ni un magicien qui pourra guérir une blessure comme par magie, ni un psychologue à qui vous pourrez raconter toutes vos mésaventures en espérant qu’il vous apaise. Un véritable voyant se contentera de vous exposer ce qu’il a comme ressenti sur une situation, sans que vous n’ayez à trop parler. En effet, il devra poser le minimum de questions possible, tout en vous cernant un maximum, si vous sentez que le courant ne passe pas, ou qu’il y a trop d’inexactitudes, vous pouvez naturellement mettre fin à l’entretien. Pour être sûr de ne pas vous faire arnaquer, le premier conseil est d’éviter de chercher un cabinet de voyance sur les petites annonces, ou de faire confiance au premier résultat d’une recherche sur Internet, le mieux serait de se fier au bouche à oreille, et de voir si le tarif n’est ni trop élevé ni trop bas. En moyenne, le prix peut varier de 45 à 75 euros par heure de consultation, si cela dépasse les 100 euros, c’est qu’il y a anguille sous roche !

Quelles sont les procédures pour ouvrir un cabinet de voyance ?

De nos jours, la voyance reste une activité très peu encadrée en France. Cependant, le métier tend à se professionnaliser, d’autant plus qu’il y a un risque de dénonciation assez important si l’activité n’est pas correctement déclarée. Pour ouvrir un cabinet de voyance en bonne et due forme, il faut s’enregistrer comme profession libérale, et s’enregistrer auprès de l’URSSAF, pour ensuite choisir un statut juridique (micro entreprise, Entreprise Individuelle, Sarl, Eurl, Sasu, etc.). Il faut savoir qu’il n’existe pas de diplôme particulier permettant d’exercer la voyance en France, en effet, il n’y a pas de conditions nécessaires, mis à part le fait d’avoir un cabinet sécurisé et salubre, mais surtout d’éviter toute forme de charlatanisme, ou de tout ce qui attrait à la médecine en ne promettant ni la guérison d’une blessure, ni de soigner une maladie par des méthodes douteuses.

Comment faire connaître son cabinet de voyance ?

Un voyant est une personne ayant des dons de clairvoyance, pour réussir son activité, il devra d’un côté avoir certaines qualités, comme la patience, la psychologie et l’écoute, et d’un autre côté de soigner tout le « marketing ». Car comme toute entreprise qui se respecte, si on ne le connaît pas, il n’aura pas l’occasion de démontrer ses talents. Parmi les meilleurs moyens de faire connaître son cabinet, il y a :

  • Faire des prestations de qualité pour développer le bouche à oreille ;
  • Ouvrir un blog pour avoir une visibilité sur Internet ;
  • Être présent sur les réseaux sociaux ;
  • Mettre des petites annonces dans les magazines spécialisés ;
  • S’inscrire sur les annuaires.